Victo

Nécrose, névrose, vie morose

Lundi 11 juillet 2011 à 0:28

Bonsoir mamie….

Ce soir, plus que les autres soirs je repense à elle, je ne sais pas pourquoi, je suis complètement perdu… je ne sais plus quoi faire… des moments je ne pense pas à elle, d’autres si…. Mais elle revient en force… paraît que c’est mon baroud d’honneur…

Mais franchement, j’en doute, elle revient dans mes esprits… dans ma tête… mon cœur bat si fort…

Mais rassure toi, j’en rencontre d’autres, mais je ne leur laisse aucune chance généralement, j’ai l’impression que jamais plus je ne serai heureux dans les bras d’une femme, à part les siens…

Je pense franchement à rester comme je suis aujourd’hui, seul , ma vie me convient comme elle est, j’ai mes ami(e)s, mais pas de petite amie, c’est elle que je veux, plus que tout, je sacrifierais tout pour la voir me revenir, pour entendre à nouveau son je t’aime…

Ce soir, j’ai le souvenir exact de ses baisers… j’ai le goût de ses lèvres sur les miennes… je sens son parfum… l’odeur de ses cheveux… c’est comme si elle était là… Mes souvenirs sont tellement précis…

Ce soir j’ai pris ma décision, comme je l’ai promis à mon ami, sur ce petit truc flottant en plein milieu de la mer, ce sera elle ou personne, ce soir, je suis fier de le dire, je l’aime toujours de la même manière, toujours avec la même force, si ce n’est plus !

L’avenir est si abstrait pour nous, si sombre, je ne comprends toujours pas le présent, je ne tente pas non plus de le comprendre pour tout te dire. Je sais juste une chose sur le passé, le présent et le futur, c’est que je l’ai aimée, je l’aime et je l’aimerai.

Ma vie est bien comme elle est, le jour où je serai aide soignant, je serai heureux, je pourrai subvenir à mes besoins, je n’aurai pas plus d’argent que cela, mais qu’est ce l’argent après tout ? L’homme voue un véritable culte à l’argent, mais nous n’en avons pas besoin pour être heureux, je n’en ai jamais vraiment eu, pourtant, dans ses bras, j’étais surement l’homme le plus heureux sur cette foutue planète.

Comme je te le disais, je suis très bien comme je suis, car je ne mérite aucune autre femme, pour la simple et bonne raison que jamais je ne pourrai l’aimer comme je l’aime.

Ce soir je le redis, et ce n’est pas la dernière fois, je l’aime plus que tout et jamais je ne l’oublierai.

Bonne nuit ma chère grand-mère, puisses tu être heureuse là où tu es !


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